"Le prix unitaire moyen d’un titre de transport vendu en agence est de 30% supérieur à celui vendu en direct par les compagnies aériennes", selon J-P Mas - DR
« 2018 a été la meilleure année du secteur du tourisme, de tous temps ».
S’exprimant en marge de l’assemblée générale annuelle du BAR (Board of Airlines Representatives), l’association des représentants de compagnies aériennes en France, mardi 29 janvier 2019, le président du syndicat des Entreprises du Voyage (EDV), Jean-Pierre Mas, n’a pas caché sa satisfaction.
D’après les chiffres énoncés dans son discours : les ventes tourisme ont progressé de 3% en 2018, faisant suite à une augmentation de 3% en 2017.
Depuis 2015, le nombre d’adhérents du syndicat, qui se targue de représenter 85% de l’activité du secteur, a augmenté de 25%.
« Le BSP France a progressé de 7% en 2 ans, avec un record historique du nombre de billets émis par les agences de voyages battu en 2018. L’activité économique du secteur du tourisme va très bien, et ce, malgré l’image détestable donnée de la France à l’étranger ces derniers temps», a estimé le président des EDV.
S’exprimant en marge de l’assemblée générale annuelle du BAR (Board of Airlines Representatives), l’association des représentants de compagnies aériennes en France, mardi 29 janvier 2019, le président du syndicat des Entreprises du Voyage (EDV), Jean-Pierre Mas, n’a pas caché sa satisfaction.
D’après les chiffres énoncés dans son discours : les ventes tourisme ont progressé de 3% en 2018, faisant suite à une augmentation de 3% en 2017.
Depuis 2015, le nombre d’adhérents du syndicat, qui se targue de représenter 85% de l’activité du secteur, a augmenté de 25%.
« Le BSP France a progressé de 7% en 2 ans, avec un record historique du nombre de billets émis par les agences de voyages battu en 2018. L’activité économique du secteur du tourisme va très bien, et ce, malgré l’image détestable donnée de la France à l’étranger ces derniers temps», a estimé le président des EDV.
Six défaillances de compagnies en 2018
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S’exprimant devant les représentants des principales compagnies aériennes opérant en France, il a poursuivi : « nos relations avec les compagnies sont bonnes, nous sommes solidaires et partageons des intérêts convergents.
Et pour cause, le prix unitaire moyen d’un titre de transport vendu en agence est de 30% supérieur à celui vendu en direct par les compagnies aériennes. Cela crée de la richesse pour les uns et pour les autres ».
Revenant ensuite sur les six défaillances de compagnies aériennes que le syndicat a du gérer en 2018, et les problèmes de garanties financières qui s’en sont suivies, Jean-Pierre Mas a regretté qu’il n’y ait eu « aucune contrepartie pour les agences de voyages ».
« Je le dis tous les ans, nous avons besoin d’une réciprocité avec IATA avec qui les relations sont inéquitables et déséquilibrées », a-t-il lancé.
Parmi les autres sujets de préoccupation du président des EDV, la question des émissions de CO2 du secteur. « Il est facile de camper sur les promesses de la convention de Chicago de 1944.
Ce n’est pas la réponse qu’attend l’opinion publique de la part du transport aérien. Il y a certainement des solutions intelligentes à construire ensemble », a fait remarquer Jean-Pierre Mas.
Plus globalement, les réflexions autour du « surtourisme » prendront une part centrale dans les débats du congrès 2019 des Entreprises du Voyage, qui débute jeudi 31 janvier à Madère.
Et pour cause, le prix unitaire moyen d’un titre de transport vendu en agence est de 30% supérieur à celui vendu en direct par les compagnies aériennes. Cela crée de la richesse pour les uns et pour les autres ».
Revenant ensuite sur les six défaillances de compagnies aériennes que le syndicat a du gérer en 2018, et les problèmes de garanties financières qui s’en sont suivies, Jean-Pierre Mas a regretté qu’il n’y ait eu « aucune contrepartie pour les agences de voyages ».
« Je le dis tous les ans, nous avons besoin d’une réciprocité avec IATA avec qui les relations sont inéquitables et déséquilibrées », a-t-il lancé.
Parmi les autres sujets de préoccupation du président des EDV, la question des émissions de CO2 du secteur. « Il est facile de camper sur les promesses de la convention de Chicago de 1944.
Ce n’est pas la réponse qu’attend l’opinion publique de la part du transport aérien. Il y a certainement des solutions intelligentes à construire ensemble », a fait remarquer Jean-Pierre Mas.
Plus globalement, les réflexions autour du « surtourisme » prendront une part centrale dans les débats du congrès 2019 des Entreprises du Voyage, qui débute jeudi 31 janvier à Madère.